Emmanuel Finkiel avec « Je ne suis pas un salaud »
Emmanuel Finkiel avec « Je ne suis pas un salaud »
Le premier drame choc du réalisateur Emmanuel Finkiel, « Je ne suis pas un salaud », a été projeté en avant-première à Lectoure !
« Je me suis nourri d’une histoire vécue », nous confie Emmanuel Finkiel, à la présentation de « Je ne suis pas un salaud », son premier drame choc projeté en avant- première samedi 10 octobre au ciné du Sénéchal Lectoure. Le film faisait aussi partie du 18ème festival d’Auch Ciné 32 (Festival Indépendance et Création). On notera par ailleurs un prix au Festival d’Angoulême pour le rôle de Nicolas Duvauchelle (dans la peau d’Eddie). Le film, lui sortira début février 2016.
A première vue, on se laisse prendre dans la vie basculante d’Eddie, joué et interprété par Nicolas Duvauchelle, dans la peau d’un garçon troublant, paumé en quête de repères. A ses côtés va évoluer Karine, rôle distribué à la remarquable Mélanie Thierry, son personnage devra s’évertuer à aplanir les tensions, sans perdre le rythme, tout en donnant le change bien souvent sur la longueur. Séquences longues, gros plan, tout est fait pour saisir sa détresse bouleversante face à cet homme qui se sent incompris.
Entre eux : le coeur du drame à l’origine de tout le film. Eddie (Nicolas Duvauchelle) agressé finira par porter ses accusations à tord en la personne d’Hamed (Driss Ramdy).
Victime de ses origines et du flou des suites du choc, Hamed préfèrera endosser jusqu’aux aveux d’Eddie avant de reprendre le fil de sa vie.
Vif, interpellant, réaliste, tant dans sa réalisation que dans son interprétation « Je ne suis pas un salaud » répond aux non-dits d’un fait de société dans lequel chacun, chacune pourrait se retrouver confronté. Quand tout n’est pas régi uniquement par des codes et là où les conventions ne suffisent pas toujours à rétablir le bon ordre des choses.
Bon il y a plus que je regarde ce film alors